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Mémoires et décisions : Conseil d'État (terminé) / Conseil constitutionnel (terminé)
En collaboration avec Reporters Sans Frontière (tierce intervention) et Spinosi & Sureau SCP
Voir les explications :
Concernant la QPC :
Mémoires : demande d'abrogation (terminé) / Conseil d'État
En collaboration avec Privacy International et Center for Democracy and Technology (tierces interventions)
Suite à l'arrêt de la CJUE d'avril 2014 « Digital Rights » déclarant invalide la rétention massive de données personnelles prévue au niveau européen, LQDN, FDN et FFDN avaient soumis au Gouvernement le 6 mai 2015 une requête de demande gracieuse d’abrogation du décret n°2011-219 du 25 février 2011 et de l’article R. 10-13 du code des postes et communications électroniques (CPCE). Ces dispositions définissent les données à conserver par les Fournisseurs d'Accès à Internet (FAI), afin de permettre l'identification des personnes ayant contribué à la création de contenu mis en ligne et autorisent les opérateurs de communications électroniques à différer d'un an l'effacement de certaines données techniques relatives à leurs abonnés. L'absence de réponse du gouvernement dans un délai de deux mois constitue un refus implicite d'abroger ces dispositions, ce qui amène les trois associations à saisir directement le Conseil d'État. Les points attaqués portent sur l'inconventionnalité du régime de conservation généralisée et indifférenciée des « données techniques » et notamment :
Mémoires et décisions : Conseil d'État (terminé) / Plainte : CNIL
En collaboration avec Article 19 (tierce intervention)
Les procédures au Conseil d'État concernent les décrets 2015-125 et 2015-253.
La plainte à la CNIL concerne le traitement des données issues de la redirection du trafic vers une page du ministère de l'intérieur.
Lettre et réponse : OCLCTIC / DGPN (terminé)
Il s'agit d'une procédure initiée par La Quadrature du Net seule. La liste des sites internet bloqués en application du décret n°2015-125 du 5 février 2015 n'est pas publique. La Quadrature du Net a par conséquent envoyé le 27 août 2015 une lettre à l’Office Central de Lutte contre la Criminalité liée aux Technologies de l’Information et de la Communication (OCLCTIC) afin de demander la communication des adresses électroniques qui ont fait l'objet d'un blocage administratif.
Mémoires et décisions : Conseil constitutionnel (terminé)
Mémoires et décisions : Conseil d'État
(En collaboration avec Spinosi & Sureau SCP)
Deux procédures parallèles ont été initiées contre la surveillance secrète de la DGSE dévoilée par un article de L'Obs de juillet 2015. L'article révèle un décret non publié et demeuré secret qui autoriserait la captation massive de communications par les services de renseignement extérieur des flux internet en provenance ou à destination du territoire français.
La première procédure est une procédure d'urgence: un référé-suspension au Conseil d'État.
Cette procédure d'urgence avait pour but de demander la suspension immédiate du décret en attendant le jugement sur le fond.
Ce recours a été rejeté dans une ordonnance du 9 septembre 2015 signée de la main de Bernard Stirn, président de la section du contentieux du Conseil d'État, avant même la tenue d'une audience contradictoire. Dans cette décision, le juge des référés estime que l'urgence n'est pas caractérisée.
La seconde procédure est toujours en cours devant le Conseil d'État. Elle vise à obtenir l'annulation du décret révélé par L'Obs.
Les points attaqués portent sur les éléments suivants :
Mémoires : CNCTR (terminé)/ Conseil d'État
Mémoires : Conseil d'État
(En collaboration avec Spinosi & Sureau SCP)
Décret 2015-1185 du 28 septembre 2015 portant désignation des services spécialisés de renseignement
La loi du 24 juillet 2015 sur le renseignement autorise les services de renseignement a recourir à des techniques de surveillance très intrusives, sur la seule autorisation du Premier ministre et simple avis de la Commission nationale de contrôle des techniques de renseignement (CNCTR). Or un décret désigne les services spécialisés de renseignement et, parmi eux, les services dont les agents peuvent être autorisés à recourir aux techniques de sonorisation de certains lieux et véhicules ainsi que de captation d'images et de données informatiques.
La liste des services autres que les services de renseignement ayant accès aux techniques de renseignement est recensée sur le wiki de La Quadrature.
Décret 2015-1186 du 29 septembre 2015 relatif à l'organisation administrative et financière de la Commission nationale de contrôle des techniques de renseignement (CNCTR)
Les techniques de renseignement doivent être mises en œuvre par les services de renseignement sur autorisation du Premier ministre, après simple avis de la CNCTR. En cas d'urgence absolu, cet avis n'est plus requis.
Décret 2015-1211 du 1er octobre 2015 relatif au contentieux de la mise en œuvre des techniques de renseignement soumises à autorisation et des fichiers intéressant la sûreté de l'État
Le décret fixe la procédure contentieuse concernant la mise en œuvre des techniques de renseignement et l'accès aux fichiers intéressant la sûreté de l'État. Il fixe notamment les modalités et délais de recours devant le Conseil d'État par toute personne souhaitant vérifier qu'aucune technique de renseignement n'est irrégulièrement mise en œuvre à son égard.